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Une touche de Tibet en Inde!

  • Stéphanie
  • 3 janv. 2017
  • 5 min de lecture

On a passé notre dernière semaine en Inde en Himachal Pradesh, dans la communauté tibétaine de Dharamsala (McLeod Ganj). C'est dans un bus de nuit (probablement le moins confortable et le plus glacial au monde) qu'on a rejoint le village.

Voici quelques activités qui nous ont permis de profiter de chaque journée passée ici :

Payer une visite au Dalaï-lama à Dharamshala (Mcleod Ganj)

C'est à Dharamsala (McLeod Ganj) qu'on retrouve un véritable complexe de temples bouddhistes: le complexe Tsuglagkhang. Celui-ci comprend le temple principal du même nom, le Namgyal Gompa, ainsi que la résidence du Dalaï Lama!

On a visité ce lieu paisible avec vue sur les montagnes.

On peut y faire tourner les moulins à prières et observer les moines bouddhistes discuter dans la cour. Les gens y font leurs rituels de prières sur des structures en bois, font le tour du temple plusieurs fois en marchant ou bien récitent des mantras en tâtonnant leur mâla (chapelet bouddhiste).

Le Namgyalma Stupa and Prayer Wheels est un autre temple qui mérite un coup d'oeil. On était amusés par l'éventail de couleurs et le détail de son architecture! On ne s'est pas fait “prier” pour faire tourner les moulins à prières tout autour!

On a fait une petite randonnée jusqu'à Bahgsu Falls. On lisait nos livres au soleil sur le bord de la rivière alors que les moines faisaient leur lavage juste à côté?!

On a aussi adoré l'atmosphère relaxante du village de Mcleod Ganj avec ses petits cafés, ses petits vendeurs d'artisanat local (bijoux, mandalas superbes, etc.), sa région montagneuse… on finit par recroiser toujours les mêmes personnes et développer des petites habitudes!

En apprendre davantage sur l'histoire du Tibet et l'exil d'une partie de sa population vers l’Inde

On a eu l'occasion de visiter le Musée du Tibet, qui porte sur l'histoire du Tibet ainsi que de l'exil du Dalaï-lama et d'une partie du peuple tibétain suite au conflit perpétuel avec la Chine… On y présente aussi un documentaire vraiment intéressant (10 Rp/pers.) qui relate les événements survenus et le désir du peuple de retrouver son indépendance.

Boire du thé chaï masala jusqu'à en avoir assez (jamais !)

“You can’t buy Happiness, but you can buy a cup of Chaï which is almost the same!”

On est rapidement devenus des habitués d’un petit café de rue, plus petit que notre salle de bain, mais vraiment relax! Bhuwan nous servait notre “cup of happiness” plusieurs fois par jour… oupsi!

On a aussi essayé le thé tibétain: c’est sâlé et ça a un goût de beurre! Étrange sensation de boire du popcorn?!

S’enfiler une “couple” de momos d'affilée

1-2-3-4-5-6-7-8… oups l'assiette est déjà terminée! Des momos sont des genres de dumplings farcis aux légumes ou à la viande et servis le plus souvent avec une sauce épicée! Sérieusement… ça se mange tout seul.

Mention spéciale également pour les soupes tibétaines qui sont excellentes : ici une soupe thukpa et une soupe thenthuk. MIAM.

Retourner sur les bancs d'école et visiter le village d'enfants tibétain (Tibetan children's village school)

L’occupation du Tibet par la Chine en 1959 a conduit à la perte de plus d’un million de tibétains… Malgré tout, le Dalaï-Lama a réussi à s’échapper et s’est exilé en Inde… pour finalement s’établir à Dharamsala. Plus de 100 000 réfugiés l’ont suivi hors du Tibet, dont des milliers d’enfants orphelins et/ou sans ressource. Malheureusement, encore aujourd’hui, le conflit n’est pas résolu… Bon nombre de tibétains, forcés de renier leur culture, choisissent l’exil comme solution. Les autorités chinoises surveillant fortement les frontières et la traversée au travers des montagnes étant très dangereuse, seulement une poignée d’entre eux réussissent à rejoindre l’Inde tous les ans.

Le Dalaï-Lama a donc proposé de fonder une institution pour prendre en charge (gratuitement) tous ces enfants et leur fournir de l’amour, une éducation adéquate et ce qui se rapproche le plus d’une vie de famille. Bref, d’un “chez soi loin de chez eux”. C’est grâce à cette initiative que le Village d’Enfants Tibétains (Tibetan Children’s Village) de Dharamsala a vu le jour.

On a eu la chance de pouvoir visiter l’énorme “campus” qui abrite plus de 1000 enfants. Ça en fait des bouches à nourrir! En fait, environ le tiers des tibétains ayant réussi à s’exiler sont passés par cette école !

Les enfants vivent ensemble, selon leur âge, dans des maisons appelées Khimtsang (maison tibétaine typique), qui comprennent une salle commune, des dortoirs séparés pour les garçons et les filles, des salles de bain et une cuisine. Ils y sont élevés comme “frères et soeurs” sous la tutelle d’une “maman” attitrée à chaque maison (assure la discipline, horaire, tâches ménagères, etc.). Puis, vers l’âge de 13 ans, les garçons et les filles déménagent dans des maisons séparées sur le campus (tsé la puberté!).

Ici, les enfants vont à l’école 6 jours par semaine et ce, dès l’âge de 3 ans ! Afin de préserver la langue et la culture tibétaine, les enfants apprennent à parler, lire et écrire uniquement en tibétain jusqu’à l’âge de 7 ans. Puis, ils apprennent d’autres langues, dont l’anglais principalement. Ils en ressortent à l’âge de 18 ans, où ils peuvent poursuivre leur éducation dans des collèges et universités en ville (l’organisation essaie au mieux de sa capacité de couvrir l’ensemble des frais de scolarité, ce qui va parfois même jusqu’au doctorat pour certains!).

On a passé un petit moment dans une classe de maternelle:

Les enfants qui remplissent leur bulletins scolaires avec leur professeur.

Un ptit bonhomme d’à peine 3 ans qui s’est amusé à nous prendre en photo ! Futur photographe?

Terrain de jeu.

Pour en savoir plus : http://www.tcv.org.in/

Faire une séance de médiation ou de yoga

On a participé à un cours de méditation chez Om Ashram. C'était notre première expérience en la matière. Oui oui, on a pris la pose indienne pendant une heure (un record de flexibilité pour Alexis) , on a fermé les yeux et on a récité des Ommmmmm! Les vibrations dans ma gorge me chatouillaient parfois et on est passés proche de rire aux éclats à plusieurs reprises quand notre prof nous disait: “you see bluuuuueee colorrr, yelloooww colorrr, concentraaaation, deeeeppp concentraationnn”! Mais une fois qu'on a réussi à atteindre un certain niveau de concentration, je dois dire que c'était assez reposant et agréable. Ça prend tout de même de la pratique et un certain dévouement.

On a finalement repris la route vers Delhi, heureux d'avoir pris le temps de visiter cette infime partie de l'Inde. Quelques jours plus tard, on s'envolait déjà vers les sublimes plages de Thaïlande pour y vivre de belles retrouvailles... À la revoyure !

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