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La bellissima Italia!

  • Alexis & Stéphanie
  • 13 nov. 2016
  • 10 min de lecture

Quand on nous parlait de l’Italie, quelques images nous venaient en tête: le drapeau vert-blanc-rouge, la langue qui chante des mots se terminant en i et en o, la tour de Pise, des pastas et des tomates, le soccer, les espressos, la gestuelle des mains, les gondoliers, les moustaches à la Mario et les Ginos, etc.

L’Italie c’est un peu ça, mais pas tout à fait !

Venise, Italie.

ROME

Rome, la ville éternelle, aura été notre porte d’entrée en Italie. C’est étonnant de tomber sur des ruines et des morceaux de l’histoire à tous les coins de rue. On s'assoit sur un banc… oh ben non toi... c’est une ancienne colonne de marbre vieille de plusieurs siècles! Pauvres entrepreneurs qui, à chaque coup de pelle, voient leurs chantiers se transformer en sites archéologiques ;-)

Ave Cesar.

Le Colisée est imposant ou plutôt... colossal! Cette ancienne arène accueillait des jeux où fauves et gladiateurs s’affrontaient pour l’amusement du peuple et des empereurs… elle était aussi l’hôte de condamnations à mort et de reproductions de batailles navales! Eh oui, l’arène était parfois volontairement inondée. Le système d’approvisionnement d’eau a finalement laissé place à un sous-sol pourvu de trappes, desquelles les hommes et les animaux étaient envoyés dans l’arène.

Le forum romain est une place publique où se tenait des marchés, des élections, des procès, etc. C’était aussi un lieu d'exposition de la gloire romaine. On y trouvait des monuments célébrant des conquêtes militaires, des empereurs et des divinités. On a paradé sur la Via Sacra, comme le faisaient autrefois les empereurs devant leur peuple suite à une victoire.

La colline palatine donne sur le forum romain et le Colisée. Dans la tradition romaine, une louve y aurait sauvé la vie de deux bébés, soit Romulus et Rémus, qui devinrent plus tard les fondateurs de Rome. La colline fût ensuite choisie par de puissants empereurs romains pour y faire construire leurs immenses résidences. Il semblerait que le mot “Palais” soit d'ailleurs inspiré de ces demeures impériales de la colline “palatine”.

Le Vatican est en soi le plus petit pays au monde. Il est complètement dirigé par le Pape (pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif) et détient même sa propre poste ! Et ses propres gardes suisses!

On y retrouve la chapelle Sixtine et sa fameuse fresque. C’est d’ailleurs là où se déroule le conclave; les cardinaux y sont réunis (ou plutôt enfermés) jusqu’à ce qu’ils aient élu un nouveau pape! On a fait un saut dans l’impressionnante Basilique Saint-Pierre... Saint qui détenait d’ailleurs les clés du paradis qu’on peut remarquer à toutes les entrées. On a gravi les 551 marches menant au sommet de sa coupole et offrant une vue à 360 degrés de la ville. En tout cas, faut pas être claustrophobe… l’escalier devient TRÈS étroit vers le sommet et on doit même épouser la courbure de la coupole avec son corps!

De l’eau, de l’eau et de l’eau partout… en plus d’être bonne à boire, elle coule dans d’innombrables fontaines. La fontaine de Trévi est clairement l’une des plus grandes! Fontaine de Trévi… Club Trévi... Croyez-vous qu’il y ait un lien ? ;-)

Le Panthéon de Rome fut bâti en l'honneur des divinités romaines. Son immense coupole (43 mètres de hauteur) est ouverte en son centre, ce qui laisse pénétrer la lumière à l’intérieur. Il s’est mis à pleuvoir quand on y était et l’effet était magique ! Dire que tout ça tient debout depuis plus de 18 siècles... ça témoigne du génie romain de l'époque!

En se dirigeant vers le Panthéon, on est tombés par hasard sur le Vittoriano, un monument de marbre blanc qui a été construit à la gloire du premier roi d’Italie, Victor Emmanuel II.

Ah oui, et drôle d’adon: on a eu le plaisir de partager une soirée à Rome avec Mélodie, Simon et leur adorable Lilianne! Comme quoi tous les chemins mènent à Rome ;-)

NAPLES

Surprise en arrivant à Naples: on nous débarque dans une station d’autobus située à deux pas d’un bidonville. On se promène à pied dans des quartiers pauvres et remplis de déchets… la ville nous a paru triste… mais rassurez-vous, ce n’est pas toute la ville qui est dans cet état. Derrière moi, le Castel Nuovo de Naples.

Plus on s’enfonçait dans les rues et plus on trouvait de la vie; des enfants qui jouaient au ballon, des vendeurs de poissons, des voisins qui s'observaient du haut de leurs balcons.

On y est quand même restés un peu plus que ce qu’on avait prévu : on a acheté le mauvais billet d’autobus, alors on a voulu échanger les billets... mais il y a eu une panne d’électricité… ce qui nous a fait manquer le prochain bus... Décidément, Naples voulait nous garder un peu plus longtemps !

(Coucou au petit monsieur très gentil dans l’autobus avec qui j’ai eu la conversation la plus incompréhensible de toute ma vie en italien et qui est descendu à l’arrêt avec nous exprès pour nous montrer le chemin vers notre auberge!)

On a finalement retrouvé mes parents à leur hôtel en banlieue de Naples; ils étaient eux aussi en voyage en Italie! Après deux mois sans les voir, l’une des premières choses qu’ils nous ont dit après nous avoir scanné du regard: “Bon ben vous n’avez pas trop maigri, vous avez l’air en santé.” Ahhh les parents ;-)

On a pu souper ensemble comme des rois et “squatter” leur chambre d’hôtel jusqu’à très tard le soir.. un beau cadeau de la vie! On a même eu droit à du sirop d’érable… merci papa, merci maman. Faut dire que les réserves se sont écoulées rapidement !

On a aussi rencontré deux amis québécois à notre hôtel à Naples, Laurent-Charles et Rosalie, qui font eux aussi un tour du monde (qu’on recroisera plus tard au Maroc). P.s. encore merci pour le lift !

Petit hommage à la pizza napolitaine qui est de loin la meilleure que j’aie jamais mangé

(Alexis hésite encore entre celle-là et une grosse pizza au smoked meat québécoise).

Tsé la fois qu’on a voulu commander de la pizza pour emporter et qu’on ne savait pas qu’un metro de pizza voulait littéralement dire un mètre de pizza… Un peu gênant de sortir dans la rue avec la MÉGA boîte! :-O

CÔTE AMALFITAINE

C’est à bord d’une petite auto de location qu’on a pu rouler sur la superbe côte amalfitaine. Évidemment, on s’est perdus… mais, on est passés par un autre chemin dans la montagne où on a pu admirer le paysage volcanique de la région. Puis, on a zigzagué dans les virages serrés jusqu’à Amalfi!

C’était la folie… à plusieurs endroits, la route était bloquée par deux autobus qui se croisaient...et les italiens faisaient aller leurs klaxons! Et je ne parlerai même pas de la recherche de stationnement, l’horreur ! Mais tout de même, on a fini par rejoindre le très joli village d’Amalfi et on est retombés par miracle sur mes parents (le temps d’une pause pipi, clin d’oeil à vous deux hihi). Puis on a rejoint Positano et Pompéi (cette cité qui a été ensevelie sous les cendres et la lave du Vésuve!).

FLORENCE

On est arrivés à Florence avant le lever du soleil et nous avons pu explorer la ville déserte dans le froid le plus total. Le soleil s’est levé devant cette structure à drôle d’allure qu’est le Ponte Vecchio. Il s’agit d’un pont rempli de bijouteries!

On voit ici la superbe ville en hauteur de l’autre côté de la rivière Arno, à partir de la Piazzale Michelangelo:

Les revêtements extérieurs de la cathédrale de Santa Maria Del Fiore, du baptistère Saint-Jean et du campanile de Giotto sont tout simplement magnifiques!

Il suffit de suivre les odeurs de cuir pour retrouver les marchés vendant tous les articles possibles créés à partir de ce matériel: manteau, sac, ceinture, souliers, bracelets, gants, etc.

Petite pause pour déguster du mozzarella burrata.

La ville abrite aussi plusieurs musées dont la Galleria Dell’Accademia où est exposée la statue David de Michel-Ange. On a pu voir une reproduction de celle-ci à ciel ouvert à la Piazza Della Signoria. On a entendu dire que la galerie d’art Uffizi en vaut aussi le détour, mais malheureusement pour nous la file d’attente était déjà interminable à 10h00 am… alors mieux vaut arriver à l’ouverture ou plus tard en après-midi!

PISE

Nous avons fait un petit arrêt rapide à Pise, pour voir sa fameuse tour inclinée. Au final, je ne sais pas ce qui est le plus divertissant… la tour elle-même ? Ou bien les gens autour qui prennent les poses les plus farfelues ?

CINQUE-TERRE

On voulait absolument visiter CInque-Terre et ses villages aux abords de la mer… dont on avait tant entendu parler. Par contre, on avait un mal fou à trouver un hébergement à coût raisonnable. Alors on a eu une idée… qui après coup n’était peut-être pas la meilleure: “On va se louer une auto… et on va dormir dedans une nuit ou deux”, qu’ils disaient. Ce qui devait être une ou deux nuits se termina par quatre nuits… et l’auto en question s’avéra être une Smart…

On était contents de s’être trouvé un stationnement gratuit à La Spezia qui nous permettrait d’y passer la nuit et de laisser l’auto à cet endroit pendant qu’on irait visiter Cinque-Terre en train le lendemain (pour s’éviter l’incessante recherche de stationnement comme on l’avait vécu à Amalfi). On avait fait des petites ouvertures dans les fenêtres et on avait accroché des serviettes (contre les regards curieux!). Tout semblait parfait, plus ou moins le confort, parce qu’on va se le dire, des bancs de Smart ça ne s’incline pas ben ben!

À peine installés, on s’est rendus compte que notre stationnement était le coin de travail d’une gang de prostituées qui allaient faire des allers-retours près de notre auto toute la nuit… qu’on allait avoir chaud… et se faire bouffer par des maringouins… et que finalement, il y avait une grève générale le lendemain et qu’aucun train ne nous amènerait jamais à Cinque-Terre ! Mauvais timing!

On s’est finalement résolus à y aller en voiture et c’était FAN-TA-STI-CO !

De Riomaggiore, à Manarola, à Corniglia, à Vernazza, puis à Monterosso

Toutes les villes se ressemblent de par leur architecture: des maisons de toutes les couleurs emboîtées les unes dans les autres avec vue sur la montagne d’un côté et vue sur la mer de l’autre!

Vue superbe de Riomaggiore.

Sieste sur la plage de Vernazza.

Jolie plage de Monterosso.

Il existe des pistes de randonnées entre les villages. Malheureusement pour nous les sentiers étaient fermés ce jour-là, alors on a entamé une petite randonnée dans les vignobles à Manarola. La récolte des raisins était déjà effectuée, mais on y a trouvé un multitude de fruits et de légumes: citrons, kiwis, tomates, poires, etc. Et on a fini par partager notre lunch avec un chat du village… il aimait bien le thon celui-là!

Un arbre à kiwi, eh ben... C’est comme ça que ça pousse!

Un ptit gars bien satisfait de sa gelato artisanale à Vernazza!

Et un clin d’oeil aux excellents calamars frits de Manarola!

TOSCANE & RÉGION D’ÉMILIE-ROMAGNE

Après Cinque-Terre, on s’est engagés dans un roadtrip improvisé de ville en village jusqu’à Venise. On s’est arrêtés pour prendre notre millionième café en Italie, le passe-temps favori d’Alexis. Et encore une fois, on a du apprendre l’italien sur le tas: Io prendo un caffe ti prego!

Ce qui est merveilleux avec les roadtrips c’est qu’on peut arrêter n’importe où, n’importe quand. On a fait la découverte d’un village moyen-âgeux super joli dont on a dû retrouver le nom sur Google pour vous en faire part: Pontremoli. Là où les rares touristes (appart nous) étaient des italiens!

On a visité la ville de Parme et ses alentours… ça vous dit quelque chose ? Un indice: les habitants de Parme s’appellent les parmesans…! On a eu l’occasion de faire la visite d’une fromagerie produisant de l’authentique Parmigiano Reggiano: la Agricola GIansanti Di Muzio. Merci à Chiara pour la visite privée d’environ 2-3 heures qui aura été un 10 euros bien investi!

On a assisté aux premières étapes de production du fromage et on nous a expliqué tout le processus de maturation. On a même mis les pieds dans la voûte renfermant les meules d’or ! Puis on a pu déguster le fromage vieilli de 12, 24 et 36 mois, avec sirop de vinaigre balsamique. Bref, c’était VRAIMENT intéressant! Je pourrais vous en parler longtemps… peut-être qu’un article suivra ;-)

Sur la route, on a croisé un panneau qui a attiré notre attention:

On est arrivés à Modène, le lieu de naissance de Pavarotti et d’Enzo Ferrari. Un musée est construit sur le site de la maison natale de Ferrari, qu’il avait d’ailleurs vendu pour pouvoir s’acheter sa première voiture de course!

On a bifurqué à Bologne, où on a croisé des centaines de voitures stationnées un peu partout sur les terre-pleins, le gazon, les trottoirs, bref… partout! Et on a fini par réaliser que tous ces gens s’en allaient au stade pour assister à une partie de soccer entre le FC Bologne et Gênes. On n’a pas pu faire autrement ;-) Une chose est certaine, les italiens sont très expressifs et prennent leur sport au sérieux… et ça crie plus fort qu’à un match de l’Impact! Un arbitre a sifflé une faute contre l’équipe locale et tout le monde criait BUFFONE BUFFONE avec les mains qui gesticulaient dans tous les sens... incluant les petits enfants ! On a fait un tour en ville en soirée et il y avait de la vie partout. La Piazza Maggiore et les rues autour étaient bondées... un bel endroit à découvrir. Drôle de truc, mais drôlement pratique à Bologne: des arches parcourent presque toute la ville et offrent un abri contre la pluie !

VENISE

Venise, la ville romantique, aura marqué la fin de notre voyage en Italie. Elle était comme on se l’était imaginée: des rues aux allures de labyrinthes, des bateaux en acajou et des canaux partout, des gondoliers se promenant au clair de lune…

La Piazza San Marco est superbe, en particulier le soir!

On s’est amusés à prendre le bateau-bus pour visiter la ville sur l’eau! Une fois qu’on a compris le système, c’est assez efficace. C’est 20 euros pour un accès de 24 heures (Venise Pass) qui n’est pas donné, mais qui donne aussi accès aux îles de Murano et de Burano.

Ce n’est pas les boutiques de verre de Murano qui manquent à Venise!

Il est possible d’assister à des démonstrations du savoir-faire des artisans sur l’île de Murano. C’est impressionnant de voir comment ils réussissent à créer des œuvres aussi complexes ! On nous a dit qu’il n’existe pas d’école ou de formation particulière pour devenir un maître du verre… le tout s’apprend en travaillant!

La ville est également réputée pour ses mystérieux masques vénitiens.

Vous connaissez le slogan “Trouve l’arc-en-ciel, Goûte l’arc-en-ciel!” de Skittles ? Et ben on l’a trouvé sur l’île de Burano !

De Naples à Venise, l’Italie nous en aura fait voir de toutes les couleurs.

Arrivederci !

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