Feta, yogourt grec, olives, gyros, tzatziki… allons s’en" Grèce"er!
- Stéphanie
- 2 nov. 2016
- 6 min de lecture
Malgré les difficultés économiques qui touchent actuellement le pays, le peuple grec est très généreux et attachant... un sourire et quelques mots suffisent pour entamer de belles conversations!
Je me rappelle particulièrement d’une madame rencontrée sur un ferry à qui j’avais dit bonjour et qui voulait me partager toutes ses provisions (nectarines, jus, mouchoirs parce qu’elle avait remarqué que j’utilisais du papier de toilette! etc.). Quand on a tenté de refuser, elle nous a dit: en Grèce si on offre quelque chose, on ne refuse pas! Alors on lui a proposé des arachides ;-)
Je souris aussi quand je repense à toutes les personnes beaucoup trop gentilles qui nous ont indiqué le chemin, accueillis chez eux, fait passer le temps aux arrêts d’autobus… !

Akrotiri, île de Santorin.
C’est à Athènes, la capitale, que tout a commencé. On y était vers la mi-septembre, tout juste après la haute saison et le beau temps était au rendez-vous (25-30 degrés Celsius durant nos deux semaines de séjour!).
ATHÈNES
Durant notre court passage de deux jours à Athènes, on a eu l’occasion de visiter l’Acropole qui nous a transporté directement à l’époque de la Grèce antique! On dit d’ailleurs que c’est la porte d’entrée culturelle de l’Europe, là où les grands penseurs, philosophes, et mathématiciens ont déjà marché… Au sommet de la colline, on y trouve bien sûr le Parthénon (actuellement en restauration), mais aussi d’autres constructions tout aussi impressionnantes… notamment d’anciens temples, des statues et un théâtre.
En parcourant la ville on est tombés sur le stade panathénaïque, là où les premiers Jeux Olympiques modernes se sont déroulés en 1896! Fait intéressant: on comptait 9 sports durant les premiers jeux… et 28 à l’été 2016 !
Ce qui est amusant également à Athènes est d’assister au changement des gardes devant le parlement ou la maison présidentielle. Les changements se font aux heures environ. C’est du sérieux… une routine impeccable et un vrai jeu d’équilibre! Aussi, j’ai adoré les pompons sur leurs souliers ;-)
Et comment se retrouver en Grèce sans tomber amoureux de ses îles ?
Parmi toutes, notre choix s’est arrêté sur Santorin et Égine, deux îles qui ont leur charme bien à elles.
SANTORIN
Fira c’est le paradis de la photo… un paysage de carte postale à tout coup! On y retrouve le bleu et le blanc, les fameuses couleurs de la Grèce, partout où on pose les yeux.
C’est amusant d’aller marcher sans but dans les petites rues qui n’ont d’ailleurs ni nom ni adresse… parmi les luxueux hôtels, les “infinity pools”, les réceptions de mariage (grosse mode!), les églises aux dômes bleus, les clochers, et les boutiques vendant des bijoux ornés de l’oeil grec protecteur ou des vêtements en coton blanc (la Grèce étant un important producteur de coton).
On peut aussi observer les ânes qui parcourent le chemin entre le petit port et le haut de la falaise, transportant parfois sur leur dos quelques touristes. L’un de nos rituels de passage à Fira aura été de s’acheter un gyros et un falafel au Lucky’s (qualité-prix WOW!) et de s’installer pour regarder le soleil mettre le feu au ciel :-)
On a aussi rencontré deux québécois (coucou Raouf et Carole!) avec lesquels on a fait une randonnée d’environ 3 heures menant de Fira à Oia. On a pu assister à un coucher de soleil sublime du haut de la montagne! Puis, on est allés récompenser nos efforts en bonne compagnie autour d’un souper avec vue sur la mer. Au menu pour nous au resto Lotza: Moussaka et Calamars !
Petit budget s’imposant, on s’est logés au Fira Backpackers Place, une super auberge de jeunesse à quelques minutes à pied du centre. Les bus locaux coûtent environ 2.30 Euros par voyage (rallient Fira-Oia, Fira-Port, Fira-Perissa).
À Santorin, il n’y a pas que Fira et Oia, loin de là! Nous avons donc loué un scooter pour explorer le reste de l’île et ses petits villages (15 euros/24 heures).
"Calimero, c'est le plus beau !"
Sur notre route, on a croisé d’innombrables moulins à vents et églises aux dômes bleus. Un habitant nous a dit qu’il y avait 15 000 habitants sur l’île et pas moins de 400 églises, soit une église pour 40 personnes environ !
On est passés par Pyrgos, puis Emporio, où on s’est gâtés avec des baklavas et de la crème glacée artisanale à la vanille! On a aussi joué avec un pitou qu’on a rencontré dans le village (il y en a souvent qui marchent seuls dans les rues, mais souvent ils appartiennent à quelqu’un de l’endroit, c’est normal là-bas de ne pas tenir les animaux en laisse). On a fini par rencontrer son maître, un homme attachant, qui nous a fait faire un tour de sa maison et qui nous a fait grimper sur son toit pour admirer la vue!

Akrotiri est aussi un village mignon dont le phare est situé à la fine pointe de l’île (sud-ouest). Encore une fois, un magnifique coucher de soleil…
On est tombés sur quelques plages pratiquement désertes dans la partie nord-est de l’île alors qu’au sud, on retrouve des plages plus bondées: Perissa faite de sable noir et Red Beach d’une teinte rougeâtre.
ÉGINE
On a été accueillis à Égine, dans le havre de paix de Guy et Thérèse, un oncle et une tante d’Alexis. On a passé d’agréables moments avec Guy et ses nombreux amis qui nous ont si bien fait connaître leur île.
Égine était autrefois la capitale de la Grèce. Elle détient une place importante dans la mythologie grecque: le roi d'Égine, Éaque, était un fils de Zeus et le grand-père d'Achille. On retrouve aussi sur l'île le temple d’Aphaïa, une nymphe qui était vénérée des grecs.
On a marché dans le village de Sfendouri, qui est très typique de la Grèce. On peut y voir de vieux oliviers disposés en terrasses (un peu comme les rizières) afin d’y retenir la terre. La vue du haut de la colline est à couper le souffle… on arrivait à comprendre pourquoi les grecs croyaient à tous ces dieux!
On a fait un tour de bateau à partir du port d’Égine jusqu’à Angistri où on s’est régalés avec des langoustes et des oursins au Resto Aponissos. Et que dire de l’eau turquoise!!!
Une belle photo avant que la mer s’agite, qu’on perde un homme à la mer et qu’il pleuve ;-)
Merci au capitanos pour cette belle aventure !
ET LA BOUFFE !
Comme le mentionne le titre, je ne crois pas qu’on puisse vraiment visiter la Grèce sans prendre quelques livres! Non mais sérieusement, la nourriture est délicieuse… tout droit sortie de l’Olympe! Bien sûr, on se retrouve dans le paradis du fromage feta, des olives, de la tzatziki, de la salade grecque… La nouvelle devise d’Alexis: un gyros par jour c’est bien, mais deux c’est mieux!
On a mangé les meilleures pistaches EVER à Égine... qui est le principal producteur en Grèce. On y était même pendant la fête annuelle de la pistache, c’est peu dire !
Il y a des champs de pistachiers un peu partout :ce sont les grappes rouges que vous pouvez voir dans les arbres.

On a aussi goûté à de l’Ouzo, un type d’alcool fort au goût d’anis ou de réglisse noire… pas très aimé de notre génération, mais plus de celle de nos parents...POURQUOI ???
En général, ça se boit coupé avec de l’eau froide et un peu de glace.

Il y a eu d’autres premières fois, en voici quelques exemples au’on a bien aimé:
Un spanakopita: feuilleté aux épinards et au fromage feta (RIP à celui qu'on a fait cuire au four en mode autonettoyage...oups!)
Un koulouri: pain au sésame, ressemble à un énorme bagel
De la horta: une salade cuite
De la fava: une purée de pois cassés
Du halva: un type de gâteau à base de tahini qui nous semblait avoir un goût de nougat
De la poulpe grillée (pieuvre, htapodi)

Parlant de pieuvre… j’entends encore résonner la voix de Guy dans ma tête qui me demande de cuisiner de la pieuvre tout droit sortie son congélateur ?! Alors me voilà en train d’expérimenter… le résultat était plutôt bon étonnamment !
Capitaine Davy Jones ? (Pirates des Caraïbes).
Bref, on se verrait bien terminer nos vieux jours ensemble sur une île grecque, les deux pieds dans le sable et un gyros à la main! Ou du moins, c’est un pays qu’on espère revoir un jour…
À la revoyure !
Comentarios